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Trois questions à Jeremy Parayre, directeur de la rédaction de Télé 7 Jours

Ce lundi 18 janvier, le magazine Télé 7 Jours (CMI France) débutait parfaitement son année avec une nouvelle formule. Au programme une nouvelle identité visuelle, « plus chic et épurée » ainsi que l'ajout d'une nouvelle rubrique. Jeremy Parayre, directeur de la rédaction, revient avec nous sur ces changements et la stratégie globale du magazine télé (1,30 € ; codification 14130).

Quels changements ont été opérés ? Et pourquoi maintenant ?

Cela faisait déjà un petit moment que nous n'avions pas lancé de nouvelle formule. La dernière fois, c’était en septembre 2018 et c'était un gros chantier. Cette fois, c’était plus pour matérialiser tous les changements effectués cette année comme d'épurer encore plus les couvertures, de revoir la maquette pour plus de lisibilité et de confort de lecture. Il y aura donc une nouvelle rubrique intitulée « l’actu en bref ». Elle remplace une rubrique qui s’appelait « les passions cachées », qui datait un peu. Il fallait que l'on trouve quelque chose de nouveau. Dans le milieu du divertissement, il y a plein de petites infos qui font l'événement. Enfin, nous avons voulu répondre à une demande de nos lecteurs en rajoutant des pages jeux. Une façon d'asseoir notre ligne éditoriale. Nous ne sommes pas 100% télé mais aussi divertissement et pop culture.

La presse télé est archi concurrentiel. Comment travaillez-vous pour que Télé 7 Jours sorte du lot ?

Malgré les crises, nous nous sommes rendus compte que la presse télé résistait plutôt bien, effectivement. Ça a donné lieu à quelques lancements, on l’a vu récemment. Pour se démarquer, là où certains magazines se sont recentrés sur les grilles télés, nous avons voulu mettre l’accent sur le contenu qu’il y avait autour. Nous avons des lecteurs assez fidèles. Et je pars du principe que l’on ne nous achète pas uniquement pour des grilles télé. Qui sont disponibles gratuitement partout aujourd’hui. Nos lecteurs nous achètent car nous sommes un magazine complet. Le but était de ne surtout pas aller dans cette tendance de réduction des pages « contenu » au profit des pages « grilles ». De ne pas réduire la presse télé à son service principal. Mais donner un accès à des artistes et parler de sujets un peu plus larges comme les nouvelles technologies, des sujets de société, la santé, la mode, la déco...

Avez-vous un mot pour les marchands qui reçoivent votre support ?

On les remercie. Parce que ça n’a pas été une année facile. Avec la crise sanitaire, la crise de Presstalis... C’est grâce à eux qu’on existe et qu’on arrive jusqu’à nos lecteurs. C’est aussi pour eux qu’on essaye de se renouveler. Quand nous proposons une nouvelle formule, cela pourrait passer pour opération marketing, mais c’est aussi pour attirer les gens chez les marchands de journaux et en kiosque. C’est toute une chaîne qui est solidaire. L’un ne fonctionne pas sans l’autre. Nous avons besoin d’eux pour vendre nos magazines. Ils ont besoin de nous pour exister. Au nom de tout le groupe CMI France, merci d’avoir tenu bon pendant cette crise. La presse papier compte pour nous!