4 questions à Aline Perraudin, directrice de la rédaction de Santé Magazine

Santé Magazine, parution du groupe Uni-médias propose une nouvelle formule dès le 1er août à ses lecteurs et à ses lectrices dans les points de vente. L'occasion d'en discuter avec Aline Perraudin, directrice de la rédaction.

Santé Magazine est depuis longtemps dans les kiosques. A combien d’exemplaires est-il diffusé ?

Il est présent depuis 1976 et diffusé à 312 000 exemplaires. Et lu par 3 518 000 lecteurs (source ACPM).

Une nouvelle formule du magazine est à découvrir dès le 1 er août sur le réseau. Dites-nous en plus.

Cette nouvelle formule arrive dans la poursuite des attentes des lectrices, aussi en rapport avec les études menées l’an dernier. Elle présente une nouvelle couverture, plus moderne et plus lisible. Nous avons également travaillé sur un nouveau chemin de fer avec plus de pages d’actualité (une dizaine), parce que la santé est impactée par l’environnement, par la société et par l’économie. Le dossier santé lui, a été renforcé par des infographies. Le but est de permettre aux lectrices de mieux comprendre et d’agir sur leur santé. On aborde des sujets de médecine  conventionnelle et alternative mais toujours dans un effort de pédagogie. On traite la santé dans toutes ses dimensions avec du bien-être, comme par exemple de la psychologie). Surtout, tous les sujets  sont passés au prisme des preuves scientifiques avec des experts. Dans le domaine de la santé aussi, on doit lutter contre les fake news qui imposent une vigilance dans la diffusion des informations et ce, quels que soient nos canaux (print, digital, etc). On aura d’ailleurs une double page « info ou intox » à ce propos. Santé Magazine c'est aussi davantage de témoignages avec la nouvelle rubrique « elles ont fait de la maladie une force », dans l'objectif d’apporter un côté humaniste au magazine. La rubrique forme passe dans la rubrique santé car l’exercice physique est aussi un puissant médicament et la rubrique nutrition inclut les questions de minceur,  vue notamment sous l’angle du comportement. Dans la rubrique beauté, il y a un nouveau rendez-vous cosmétique naturelle, pour répondre à la demande des lectrices. La rubrique « bien-être » garde son ADN avec un angle psy car les problématiques de gestion du stress et de l’anxiété sont prédominantes aujourd’hui… Et puis, Santé Magazine propose une approche collaborative autour de la rubrique « le choix des lectrices ». Elles ont cette fois-ci choisi qu'on aborde la question  des risques des lampes LED. En revanche, le prix et la pagination ne changent pas.

Vous proposez ces nouveautés à la veille de l’été. Mais quelle est la période de vente la plus importante de l’année pour vous ?   

Oui, la nouvelle formule ne sera en vente que pour un mois et nous n’avons pas de numéro double mais les temps forts sont pour nous, sur les datés septembre et octobre. Le daté septembre est un numéro qui dépasse en moyenne les 165 000 exemplaires en vente au numéro et ce, sur les 3 dernières années (vs106 352 en moyenne sur la moyenne annuelle). C’est pour cela que nous sortons la nouvelle formule sur le daté septembre qui est traditionnellement le numéro le plus fort de l’année. La rentrée étant souvent le temps des check-up médicaux pour les lecteurs. Un booklet est toujours inclus dans chaque numéro.Santé Magazine représente 30% des ventes globales d’Uni-médias en vente au numéro avec 1 276 233 exemplaires vendus en vente au numéro (source ACPM).Cela représente une vente mensuelle moyenne de 106 352 exemplaires (source ACPM).

Quels sont vos objectifs de vente ?

Le daté septembre sera diffusé à 280 000 exemplaires (avec les déclinaisons et offre objet) sur le réseau des marchands de journaux. Nous espérons en vente au numéro une évolution de 10% des ventes versus le numéro de l’année dernière.

Quelle approche les marchands doivent-ils donner du support, à leur clientèle ?

Je dirai que c’est un magazine fiable et très utile. J'espère qu'il pourra permettre, aux lecteurs et aux lectrices, qui sont  la cible majoritaire, de trouver des solutions pour se sentir mieux dans leur peau, de prendre d’elles et de leur proches. Mais je précise qu’on leur propose simplement des idées et qu’on ne leur dicte surtout pas les solutions ! L'approche est non-normative. 

 

Crédit Photo : William Beaucardet pour Santé Magazine