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5 questions à Jean-Paul Arif fondateur des Editions Scrineo, sur la lancement du trimestriel l'Eléphant Junior

Après la sortie de la revue L'Eléphant en 2013, les éditions Scrineo se lancent dans une nouvelle aventure éditoriale. Fin juin, elles proposeront la déclinaison junior du support dans vos points de vente : l'Eléphant Junior. Jean-Paul Arif, fondateur des Editions Scrineo et de cette nouvelle revue trimestrielle nous en dit plus sur le projet. 

 

Quel est le concept de ce nouveau titre ?

Les éditions Scrineo éditent à la fois des livres, et un magazine. Nous souhaitions relier les deux mondes. L'Eléphant Junior (actuellement financé par une cagnotte), support de 64 pages, est basé sur deux idées principales : la transversalité avec les sciences et la culture générale, et la mémorisation des connaissances. Nous pensons que le cerveau est actif au moment des jeux, c'est à dire qu'il retient mieux les informations à ce moment-là. L'idée était donc, de transposer cela sur un public jeune, entre 9 et 13 ans et de concevoir un magazine de culture générale, tout en s'adressant a un public qui a peu de connaissances. Pour cela nous avons travaillé avec un laboratoire, des auteurs jeunesse, des enseignants ainsi que le CLEMI (Centre de Liaison de l'Enseignement et des Médias d'Information, qui promeut notamment la presse à l'école). Nous avions déjà pensé à ce projet en septembre dernier, en lançant un hors-série de l'Elephant, mais pour les juniors (10 000 exemplaires vendus), puisque le support nous a permis de faire un test, de voir comment réagiraient les lecteurs, de faire des recontres avec des classes et d'ajuster les contenus en fonction de ce retour d'expérience. Nous avons alors créé des personnages récurrents, mis en place des invités, et décidé de pousser plus loin cette idée. De la rendre pérenne.  

 

Parlez-nous des contenus proposés dans cette nouvelle revue ? 

Le premier numéro aura pour invité, Jamy. L'Eléphant Junior proposera aussi des bandes dessinées et des jeux. Des jeux de réflexion et d'observation, qui permettront aux jeunes d’aller à la connaissance, mais au travers d’autres mécanismes. Il y aura également un courrier des lecteurs, dans lequel nous publierons des dessins, des photos et leurs questions, portant sur divers sujets. L'objectif de l'Eléphant Junior étant d'accompagner le développement de l’enfant avec des notions assez larges (sciences, Histoire, nature, monde), il comprendra aussi deux autres rubriques importantes : « débat citoyen » qui sera un échange sur le monde ainsi qu'un dossier Art, pour décrypter un tableau. Le numéro un sera par exemple consacré à Magritte et au surréalisme.

Quels sont vos objectifs de vente au numéro, notamment à l'approche de l'été ?

Nous avons pour objectif, un premier tirage à 40 000 exemplaires pour la France. Nous faisons aussi un peu d’export, mais ce sont des chiffres moindres. Aussi parce que le tirage est de 50 000 exemplaires en moyenne sur les numéros de l'Eléphant. Je pense également que l'été sera propice à ce lancement. Nous prévoyons la sortie de six numéros par an, dont deux hors-série. Nous souhaitons être présents pour ces publics pendant les vacances scolaires et, encore une fois, espérons la plus grande pérennité du titre.

L'Eléphant Junior disposera t-elle d'un plan de promotion/ affichage ?

On a commencé, c’est en cours, oui. Le lancement est relayé au travers de campagnes sur les réseaux sociaux. Nous faisons des affichettes sur L'Eléphant, alors pourquoi pas pour l'Eléphant Junior ? Mais nous attendons encore des précisions à ce sujet. De manière générale nous avons aussi des opérations avec NAP. Par ailleurs, en ce qui concerne l'organisation face à la situation de Presstalis, nous serons distribués par les MLP. 

Avez-vous des conseils à donner aux marchands pour la mise en avant du magazine ? 

Dire à leur clientèle que ce support est différent de ce qui existe. Il y a un linéaire qui correspond a cette tranche d’âge mais nous sommes encore en train de réfléchir à son positionnement, notamment en raison des notions dont je vous parlais précédemment : transversalité et culture générale. Et puis, il faut aussi toucher les parents.