Véritable pont entre les anciennes générations et les plus modernes, Charlotte Mensuel (codification 16748) revient à la vente demain. Après un premier numéro sorti fin septembre, le mensuel revient avec 150 pages de bandes dessinées inédites (prix : 13,90 euros).
Un pari à quitte ou double
A l'origine de ce magazine, une idée un peu folle. Inspiré du "Charlie Mensuel" des années 70, Charlotte Mensuel est arrivé comme un ovni chez les marchands de journaux, sous la houlette de Vincent Bernière. Après avoir donné un nouveau souffle aux Cahiers de la Bande Dessinée ou encore à Métal Hurlant, il s’est lancé dans l’aventure Charlotte, non sans un certain succès. Son coup de maître est d’avoir su réunir des artistes singuliers pour offrir à vos clients une expérience unique : Chris Ware, Bastien Vivès, Louis Paillard et Michel Houellebecq et bien d’autres se relayaient ainsi au cœur des pages du premier numéro pour offrir une expérience unique.
Bis Repetita
Après ce premier numéro, ce "pilote", Charlotte revient donc avec un second numéro, et se permet de pousser le curseur un peu plus loin. L’innocente Charlotte à laissé place sur la couverture à un dessin explicite et clair, ne laissant plus de place aux doutes dans son positionnement dans les linéaires. Le mensuel doit être positionné non pas au rayon enfant avec Spirou mais plutôt dans le linéaire BD adultes, à proximité des Cahiers de la BD, Métal Hurlant, ou encore Fluide Glacial.
La formule retenue ne change pas, avec des auteurs invités qui vont pouvoir exprimer librement leur art au travers des bulles et dialogues. Gérard Lauzier, connu pour sa série "Tranche de vie" ; Morgan Navarro, qui a signé "Carnet de Campagne", sont de la partie. Le magazine met également en avant le travail d’anciennes gloires du milieu qui nous ont quittés comme Georges Pichard. Joe Matt signe également quelques planches autour de la crise conjugale, démontrant que la bande dessinée n’est pas qu’une affaire d’enfant.