De la nouveauté dans deux magazines du groupe Les Echos-Le Parisien

Si Les Echos, qui ont 110 ans, se décrivent aujourd’hui comme « une marque engagée dans la transformation digitale depuis plusieurs années », en innovant avec 5 à 6 lancements par an, en proposant des évènements (business et start-up) et en se lançant dans le podcast d’ici l’été 2019, ils n’en oublient pas pour autant leur activité print. Alors que le groupe lance aujourd’hui un nouveau site web plus moderne, plus graphique et plus rapide ainsi qu’une nouvelle newsletter, le journal des Echos et les Echos Week-End se voient aussi quelque peu transformés.

Comme l’expliquent Pierre Louette président directeur général du groupe, Nicolas Barré, directeur de la rédaction et Thomas Karolak (chief digital officer), le journal qui s’est vendu sur l’année 2018 à 129 089 exemplaires (diffusion France payée, ACPM), est désormais « plus hiérarchisé », fait place à de grands récits ainsi qu’à du décryptage. Toutefois il ne s’agit pas d’une nouvelle maquette, précise l’équipe. Côté changements marquants, « la une est plus forte, il n’y a plus de colonne de gauche et une manchette illustrée a été rajoutée ». En ce qui concerne les rubriques, une photo en ouverture domine et la partie « Idées et débats » se voit complétée par des illustrations. Enfin, le logo de la maison sera réinterprété par un graphiste à chaque nouvelle publication du support. Celui-ci sera également conçu et rédigé dans l’optique d’une complémentarité digitale.

Par ailleurs, Les Echos prévoient plusieurs publications spéciales dans les semaines à venir. Afin de conserver la dynamique des magazines du groupe (Les Echos, Les Echos Week-End et Série Limitée), la rédaction (comprenant 200 journalistes) prévoit de faire la part belle à de grandes stories et annonce s’investir dans la création de numéros évènements. Un numéro « spécial Japon » est d’ailleurs annoncé dans les points de vente d’ici le 12 mai. D’autres publications de ce genre devraient suivre au 2ème semestre.