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Des solutions demandées pour garantir la distribution de la presse

La distribution de la presse reste toujours perturbée, et singulièrement sur les zones qui étaient jusque là servies par une agence de la SAD ou un dépôt soprocom - liquidés judiciairement. Selon nos informations le plan de secours Presstalis aurait débuté, malgré des perturbations, sauf à Marseille et Lyon. Culture Presse a saisi l'Arcep sur ce sujet, et appelle les éditeurs à mettre en place des solutions rapidement.

Dans ce cadre, MLP a confirmé à Culture Presse qu'elle avait mis en place un plan de secours pour les titres de ses éditeurs, sur les zones concernées. Ce plan est distinct de celui de Presstalis et a commencé ce matin. Dès ce matin, selon la messagerie, 3 700 marchands auraient été livrés sur les 6 500 concernés et celle-ci ambitionne de pouvoir livrer tous les marchands concernés dans les jours qui viennent (4 500 seraient ainsi livrés dès demain).

MLP livrera et facturera directement ses titres, en respectant toutes les règles de facturation, comme le lui a demandé Culture Presse. Elle relèvera les invendus de ces parutions, et les créditera. Une solution à deux livraisons et deux factures qui ne peut être que provisoire, dans l'attente d'une reprise des mandats de dépôts concernés, comme l'a rappelé Daniel Panetto.

Culture Presse nous indique que, jusqu'à plus ample informé, les titres MLP livrés par la SAD ont vocation à être rappelés par la régie Presstalis, qui doit les créditer au marchand, et qui encaisse les règlements différés MLP pour les titres qu'elle a facturé, le marchand n'ayant pas vocation à séparer lui-même les flux financiers ou à risquer de payer deux fois.

L'organisation professionnelle a par ailleurs demandé des précisions aux messageries sur les procédures et dates de retour, comme sur les journées d'invendus non créditées à date. Elle a également évoqué le statut des parutions qui sont devenues trop vieilles pendant la crise sanitaire ou depuis le dépôt de bilan de presstalis. Les marchands n'ayant pas à faire les frais des événements. Selon nos informations, elle a a demandé aux messageries de créditer comme il se doit tous les invendus avant de réclamer des réglements différés à des marchands déjà fragiles et obtenu un décalage de RH. Elle appelle les messageries à communiquer clairement sur les procédures, pour répondre aux nombreuses questions techniques des marchands.