De nombreux kiosques de presse ont été saccagés ou incendiés et vingt-six d’entre eux ont été pillés lors des manifestations des gilets jaunes à Paris, samedi 16 mars. Claude Perdriel, directeur de la publication de Challenges, a décidé de réagir a cette situation et appelle l'ensemble de la presse à se mobiliser financièrement en leur faveur.
Mardi 19 mars, un message fort est apparu sur le site de Challenges : Une tribune de Claude Perdriel, à la tête du média depuis une quarantaine d’années, dénonçant les attaques faites aux commerçants de presse et contraires à la «démocratie dont la liberté d'information ». Ainsi, pour soutenir ceux qui ont été des « boucs émissaires et ruinés par une violence aveugle » et qui se sont d’ailleurs vus perdre en une journée « plusieurs mois de salaires », il appelle à une mobilisation financière de la presse. Il propose à tous les éditeurs qui veulent « défendre une presse libre dont les kiosquiers sont les symboles, d’ouvrir une souscription pour les aider à payer les dettes qui leur incombent, dont ils se trouvent injustement responsables », écrit-il. Le groupe Challenges verse ainsi une contribution de 20.000 euros.
Parmi les titres qui participent à ce financement : Le Monde, Le Point, le Figaro, Libération mais aussi de l'Equipe, La Croix, l'Humanité, les Echos, le Petit Quotidien. L'Opinion, Le Parisien-Aujourd'hui en France, L’Express, Le Canard Enchaîné, Le Un, Paris Match et Le JDD expriment aussi leur soutien aux kiosquiers. Retrouvez l’intégralité de l’article officiel ici.
Cette initiative est complémentaire de celle de Culture Presse qui a elle aussi lancé une cagnotte pour les kiosquiers. Daniel Panetto, est lui-même, actuellement en contact avec des éditeurs pour les mobiliser.