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L'edito de Monika Gerhardy, vice-présidente : Cash-back

Cette fin d’année 2018 a vu la sortie d’un décret de mise en application de la loi proposant l’encadrement de la pratique du « cash-back ». Très répandue aux Etats-Unis notamment, et chez certains de nos voisins européens, elle consiste, pour le client, à pouvoir retirer des espèces dans les commerces. Le client peut payer une somme plus importante que le montant de ses achats avec sa carte bleue ; et récupérer la différence en espèces. Le maximum étant fixé à 60€. Le client doit bien sûr obligatoirement réaliser un achat pour pouvoir bénéficier du cash-back.

Il est supposé qu’un petit nombre de commerçants pratiquaient déjà le cash-back occasionnellement afin de répondre à la demande de certains clients ; il est désormais légal. L’avantage pour le commerce est principalement le drainage de clients, notamment dans les lieux où les distributeurs automatiques de billets sont rares. Une  « désertification bancaire » néfaste pour l’économique locale et en particulier pour les commerçants de proximité.

La suite du processus nous indiquera vers qui se tourner lorsque nous voulons identifier notre magasin comme lieu où le cash-back est possible. Surtout, nous attendons une attention particulière des banques qu’elles ne facturent plus la commission carte bleue en cas de cash-back. Avec le concours de la Confédération des commerçants de France, nous suivons ce dossier afin de vous apporter, en tant voulus, les informations nécessaires.