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L'offre de reprise pour la SAD de Marseille n'a pas convaincu Christian Andrieux

Avec le dépôt de Lyon, celui de la ville de Marseille fait partie des plus impactés par la crise qui touche actuellement le distributeur Presstalis. Ce vendredi, en marge de l'occupation du site par une partie des ex-salariés de la SAD, une offre de reprise a ainsi été présentée par les salariés eux-même, mais qui n'a pas convaincu Christian Andrieux, représentant de Culture Presse.

« Nous sommes déçus par l'offre qui a été faite, leur plan n'apporte aucune garantie sur la distribution de la presse dans un futur proche » a notamment déclaré l'élu à l'AFP. Joint par nos soins, il a confirmé avoir vu d'un bon oeil une proposition de reprise. Une désillusion finalement. « Il n'y a pas de vrai projet de financement, on voit qu'il n'y a pas d'éditeurs derrière, et nous avons peur que dans deux mois on en soit encore au même stade », a-t-il expliqué à l'AFP. Avec comme principale crainte, celle de la disparition de tous les points de vente et l'impossibilté de les recréer.

Avec le soutien de la CGT, ces salariés ont proposé un projet de reprise via une société coopérative d'intérêt collectif (SCIC) détenue par le personnel, les usagers et les éditeurs. Déplorant « qu'on laisse mourir les marchands de journaux dans le silence » hors de Paris, Christian Andrieux a appelé à ce que toutes les parties, dont Presstalis et les éditeurs de presse, prennent leurs responsabilités. « Pour l'instant, on a l'impression d'être des otages d'un problème entre Presstalis et ses salariés », a-t-il ajouté.