Quatre questions à Dominique Busso, CEO de Forbes France

Dominique Busso

L'éditeur 360Business Media lance ce 23 juin Oniriq, une revue trimestrielle proposant une nouvelle lecture du luxe autour de trois grands thématiques : luxe, art et voluptés. Les explications de l'initiateur du projet, Dominique Busso, CEO de Forbes France.

Comment 360Business Media a-t-il pris la décision de lancer ce nouveau titre ?

Il y a cinq ans, j’ai lancé le magazine Forbes en France. Dès le début, je me suis dit que c'était bien d'y ajouter une quinzaine de pages dédiées au luxe et lifestyle, car à la base, Forbes est un magazine sur l'entreprenariat, la finance et le business. Ces pages ont très vite plu à nos lecteurs. Il y avait une forte demande de la part des lecteurs, des agences, des bureaux de presse et des marques. Mais, étant donné que Forbes est un magazine consacré à l'entreprenariat, je ne pouvais pas me permettre d'en faire davantage. J’ai donc décidé de me lancer dans une nouvelle aventure avec la création d’un magazine entièrement consacré à l'univers de l'excellence. Avec pour ligne conductrice, l'idée de mettre en avant des projets, des lieux français car s’il est bien un domaine où la France excelle c’est celui du luxe. Lancer une "bible de l’excellence", c’est ainsi que le projet est né.

Actuellement, de nombreuses revues liées au luxe se sont lancées comme Silhouette, entre autres. Comment Oniriq se distingue-t-il de ses concurrents ?

Oniriq est un magazine haut de gamme généraliste, qui s'adresse autant aux hommes qu'aux femmes. Notre revue est assez unique en son genre que ce soit par ses thématiques et son lectorat. En effet, on retrouve sur le marché des magazines qui sont genrés et qui s'adressent aux hommes ou aux femmes. On peut également retrouver des magazines spécialisés pour des tribus, que ce soit la mode, la joaillerie, l'horlogerie. Dans notre cas, Oniriq se veut multisectoriel pour un lectorat mixte. Au travers le magazine, nous souhaitons rendre l’inaccessible, accessible. Par exemple, dans notre premier numéro, nous avons organiser un shooting photo dans une villa autour du lac de Côme, qui n'a jamais ouvert ses portes au public.

Quelles ambitions affichez-vous pour ce lancement ?

Des ambitions énormes, bien évidemment ! Nous avons décidé de tirer le magazine à 50 000 exemplaires. La moitié sera mise en place chez les marchands de presse et l’autre moitié proposée en diffusion qualifiée (business lounge, grands palaces, hôtels de luxe, compagnies aériennes de jet privé et auprès des personnalités du classement Under 30 et les 40 femmes Forbes, mais aussi personnalités et patrons que j'ai pu interviewer au fil de ces cinq dernières années). 

Comment se décline la revue Oniriq ?

Notre devise pour Oniriq est la suivante : Luxe, Art et Volupté. Notre première partie parle de luxe, de mode, de haute joaillerie, de haute horlogerie. On parle également d'art, d'art contemporain et d'artistes. Enfin, on aborde la volupté avec la gastronomie, les voyages et l'automobile. Pour ce premier numéro, nous avons réalisé des entretiens avec Alice Taglioni, Pierre Vassarely et Daniel Buren, Ora Ïto - le petit prince du Design, on signe aussi des reportages sur les lieux prestigieux tels que le Bristol et la Villa Cagni Troubetzkoy. Notre revue trimestrielle reviendra au mois de novembre pour un second numéro. Ensuite, à partir de 2023, Oniriq rentrera dans une routine trimestrielle.