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Quatre questions à Jean-Christophe Florentin, rédacteur en chef du nouveau magazine Playboy

En début de semaine prochaine, le mythique magazine Playboy reviendra dans les linéaires français après presque un an d’arrêt. Après un premier retour en 2016 grâce à des personnalités de la jet-set, la parution reviendra cette fois-ci sous l’égide de Medialyd, qui édite déjà des magazines de cuisine et de voyage ainsi que les bimestriels King et Friendly. Jean-Christophe Florentin, rédacteur en chef du support, détaille avec nous ce come-back de la revue, qui sera vendu 15 euros et tirée à 100 000 exemplaires.

Playboy est une marque emblématique. Comment voyez-vous cette revue ?

C’est un journal mythique, que tout le monde connaît et que personnellement je trouvais très intéressant à lire. C’était le « summum de la branchitude » ! C’était dans ces pages que s’exprimait tout ce que la planète comptait de businessmen, de ministres, de stars en tout genre. L’idée était vraiment de redonner vie à une parution iconique. Je crois que c’est la marque la plus connue du monde

Comment va s’articuler la parution ?

Le magazine sera divisé en deux parties. D’une part, le « Playboy 2020 » avec beaucoup d’actualités. L’autre partie, qui représentera environ un tiers du support, sera consacrée à l’héritage et aux archives de Playboy. Que nous avons divisé en décade, en commençant par les années 1960. Il y aura donc des articles sur les personnalités emblématiques qui ont marqué ces années-là. Avec également les stars qui se sont déshabillés pour Playboy comme Marilyn Monroe (présente sur la première couverture du magazine en 1953, NDLR), Kim Basinger, Ursula Andress, Pamela Anderson ou encore Cindy Crawford. Pour la Une, nous avons choisis une playmate actuelle à Annecy. Nous allons rester dans cet esprit pour la suite je pense.

Victime de la crise sanitaire notamment, Playboy n’aura plus de version papier aux Etats-Unis ! Comment cela se passe avec la version française ?

Nous avons une liberté totale avec cette version française. La seule condition est que le contenu se soit pas infamant. Pour le reste, nous avons accès à une incroyable bibliothèque, et je peux vous dire qu’il y a quelques pépites. Pour moi, le papier fait de la résistance. C’est un bel objet que nous proposons. Nous misons vraiment sur ce support papier. Nous avons un peu remis au goût du jour le titre, mais nous ne pouvons pas tout révolutionner. La maquette change un peu, mais nous avons repris les bases, avec surtout le mythique logo du petit lapin (rires).

Avez-vous un message à faire passer aux marchands qui auront votre magazine entre les mains ?

J’ai envie de leur dire de le mettre en avant le plus possible. C’est vraiment un journal magique ! J’ai été surpris moi-même par l’immense vent de sympathie des gens pour Playboy. Il n’est plus aussi sulfureux qu’à l’époque. Nous sommes sur du contenu lifestyle, pour un public assez large public.