Sophia Publications : Un groupe en constante progression avec l'Histoire

Les objectifs de diversification de Challenges-Sophia Publications (groupe de Claude Perdriel), annoncés à la presse en octobre 2019 (livres compris), se poursuivent. Mais pas question pour les équipes des magazines du groupe, de se reposer sur ses lauriers en ce début d’année 2020.

Comme l’expliquaient en effet Valérie Hannin, directrice de la rédaction de L’Histoire et Guillaume Malaurie, à la direction éditoriale, aux médias, ce mercredi 29 janvier, la diffusion France payée de l’Histoire, le magazine « de la communauté des historiens et des étudiants », se porte bien dans l’Hexagone. Et ce depuis 2015, avec + 3,8% sur la vente au numéro (de 9 635 à 10 000 exemplaires contre 8 544 en kiosques à l’époque), poussée en partie par le succès de plusieurs numéros phares ; 1918, Comment la guerre nous a changés, Les Mondes du Goulag (15 060 exemplaires), la France Noire, L’Inquisition contre les sorcières ainsi que l’Opium (10 000 exemplaires), sans oublier la sortie de trois numéros « Collections » en points de vente ; Byzance, Les Berbères, en top des ventes avec 16 520 exemplaires, et Espagne(s).

Côté publicité, les chiffres sont également à la hausse avec « plus de 100 pages de publicité sur les 11 numéros annuels du titre », soit précise également Corinne Rougé, directrice générale de Mediaobs. La régie ayant ouvert ses pages aux éditeurs, à des clients du cinéma, de l’événementiel et à des acteurs de la culture ainsi qu’à des institutionnels.

De quoi se rassurer alors que d’autres titres leur révérence des linéaires, sans compter que le support connaît aussi une visibilité à l’international, étant lu en Roumanie ou encore au Canada. Et que le groupe planche actuellement sur de nombreux projets ; d’une part la sortie du prochain numéro qui sera dédié à la période de 1870 mais aussi sur une recherche de romans graphiques pour compléter les colonnes du magazine, enfin, sur la possible sortie d’un feuilleton sur l’Histoire économique, puisque « nous sommes toujours à la recherche de nouvelles rubriques », explique Valérie Hannin.