Trois questions à Carole Fagot et Stéphanie Bellin, pour le lancement de Dr. Good! Kids

Mondadori France semble avoir la recette. Après Dr. Good! et Dr. Good! C'est bon!, véritables succès dans les linéaires, l'éditeur lance aujourd'hui une nouvelle déclinaison : Dr. Good! Kids, une parution destinée aux plus jeunes. Stéphanie Bellin, rédactrice en chef et Carole Fagot, directrice exécutive des pôles femmes, sciences et loisirs détaille pour nous ce nouveau magazine (5,95 euros, codification 13914).

Pourquoi ce nouveau magazine ?

CF : Dr. Good! Kids fait suite au grand succès de Dr. Good! et Dr. Good! C'est bon!, qui font partie des meilleurs lancements depuis 10 ans. Environ 183 000 exemplaires vendus dans le réseau (ventes aux numéro individuelles 2018, source ACMP, NDLR) pour le premier par exemple. Les marchands connaissent bien la marque. Nous sommes vraiment dans une politique de déclinaison. C'est surtout une innovation totale, dans un segment de marché qui n'existe pas, où il y a une vraie attente : la santé des enfants. Il y a une vraie préoccupation à notre époque pour tout ce qui touche au bien-être et à la santé. Je pense vraiment qu'il y a matière à faire avec ce nouveau magazine.

Comment fonctionne ce magazine et pourquoi peut-il selon vous devenir incontournable ?

SB : Première chose importante : on s'adresse aux enfants ! Ce n'est pas pour leurs parents, même si on sait qu'ils peuvent aussi le lire. Il s'agit vraiment d'un magazine sur leurs enfants et pour leurs enfants. Il a été conçu et maquetté pour eux, avec leurs codes de langage. Peut-être même qu'il pourra les aider à renforcer le dialogue avec leurs parents. Comme pour les autres titres de la marque Dr. Good!, Michel Cymes est présent. Les enfants le connaissent bien. Il répond aux questions que peuvent se poser les plus jeunes. Pour ce premier numéro, le grand dossier est axé sur le sommeil. Il y a aussi de l'actualité, du sport, de la découverte et bien sûr de la prévention santé et bien-être sur le corps. Nous avons aussi une rubrique "J'aime pas", qui donnera à chaque fois des recettes sur des aliments que les enfants habituellement n'aiment pas spécialement. Nous avons vraiment mis toute notre expertise dans ce magazine, avec une équipe dédiée qui connait bien les enfants. Et puis les jeunes sont de très forts lecteurs. Les études le prouvent : les enfants aiment lire de la presse.

Comment va se passer ce lancement ?

CF & SB : Précisons tout d'abord qu'il s'agit d'un trimestriel de 64 pages, qu'il sort ce mardi 10 septembre, et qu'il coûtera 5,95 euros, ce qui est un prix comparable à d'autres titres de la presse enfant. Et nous avons vraiment mis les moyens pour en faire un lancement aussi réussi que les autres. Il y aura une campagne télévisée, à la fin des spots de Dr. Good! et de Dr. Good! C'est bon! en septembre. Il y aura des communications dans les titres de presse du groupe, qui sont très variés et qui devraient toucher pas mal de monde. Et puis, bien évidemment, une forte présence digitale sur notre site web et sur les réseaux sociaux. C'est un premier numéro, qui plus est d'un nouveau concept. On table sur des ventes d'environ 25 à 30 000 exemplaires pour ce premier numéro. La presse enfant est pléthorique, nous le savons. Nous demandons vraiment aux marchands de mettre en avant ce titre, si possible avec une double exposition : presse jeunesse et presse santé, à côté de Dr. Good!. Qu'ils puissent nous aider à réussir de la même manière que nos autres magazines. On sait que le réseau a eu un vrai rôle dans le succès de la marque, nous l'en remercions... et on espère que cela va continuer.