A l’occasion de la sortie du numéro Green du magazine ELLE (2,30 euros, codification 01648) ce vendredi 5 octobre, Katell Pouliquen revient pour nous sur cette parution spéciale et les engagements du titre envers la planète.
A quel point comptez-vous sur les marchands pour vendre ce numéro ?
C'est un numéro très important pour nous, et nous aimerions vraiment que les marchands soient nos relais et même nos alliés. Nous avons besoin d'eux, ce sont eux qui sont au contact des lectrices et des lecteurs et qui peuvent le plus facilement faire passer les messages. Il faut vraiment être pédagogue, surtout sur ces questions écologiques et d'environnement. La visibilité de ce numéro sera accrue aussi.
En quoi consiste justement ce numéro Green ? Qu'est ce que les lectrices pourront y trouver ?
Nous avons repris pour ce numéro le slogan du précédant numéro ELLE "Rond" en novembre 2015 entièrement dédié à la planète publié juste avant la COP 21 : "ELLE aime la planète". L'essentiel du magazine sera consacré à l'écologie. Nous aurons par exemple un dossier sur 100 gestes à réaliser au quotidien pour être plus responsable. Au bureau, à la maison, avec les enfants... Nous consacrerons également un article sur la question de la nourriture, pensé comme un guide pratique et basé sur le livre de Christophe Brusset "Et maintenant, on mange quoi?", avec des extraits exclusifs. Il y aura aussi un sujet sur la militante du Bengladesh Kalpona Akter, devenue un symbole de la lutte pour des meilleures conditions de travail dans l'industries du textile. Nous aborderons aussi l'éco-féminisme, un phénomène qui relie les deux notions. Mais aussi un sujet sur enfants militants, qui inversent les rôles et éduquent leurs parents.
Quel est l'objectif de ce numéro spécial ? Vous attendez-vous à une augmentation des ventes ?
Nous avons initié ce numéro après le départ de Nicolas Hulot du gouvernement. Nous souhaitions vraiment donner des pistes à nos lectrices, les inviter à prendre le relais et à oeuvrer pour la planète. Ce numéro respecte le protocole papier PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), sans vernis UV sur la Une et avec des encres dites blanches. Concernant l'augmentation des ventes, nous espérons faire aussi bien qu'en 2015 où le numéro avait été un succès commercial et qui avait été une belle suprise. Nous restons dans la lignée de ce que fait le magazine d'habitude. Le discours ne sera pas anxiogène, au contraire encourageant.
© Crédit photo : Sophie Steinberger