Après huit ans d'existence, il était temps pour le magazine Marmiton (3,90 euros, codification 03063) de se transformer. A l'occasion de la sortie demain du premier numéro de sa nouvelle formule, Stéphanie Hauville revient avec nous sur les principaux éléments de ce changement.
Quel est l'objectif visé avec ce changement de formule ?
On essaie, grâce à cette nouvelle formule, d'être encore plus proches du quotidien de nos lecteurs. On veut les aider à affronter ce challenge du quotidien. C'est-à-dire de leur proposer des recettes simples, ou des variantes de recettes, avec des produits simples qu'on peut trouver facilement dans la vie de tous les jours. Les gens nous disent souvent que le temps qu'ils consacrent à la cuisine est trop long. Vingt minutes c'est trop long pour eux. Les mots d'ordre sont vraiment simplicité et convivialité. En soi, être plus proche de nos lecteurs.
Qu'est ce qui va changer concrètement ?
La nouvelle formule sera plus claire et plus aérée, bien sûr. La couverture change, la maquette aussi. Mais c'était surtout l'occasion pour nous de nous rapprocher des désirs des lecteurs. Nous avons donc renforcé le côté simple et accessible des recettes. Il y aura plus d'inspirations, plus d'astuces et plus de déclinaisons dans les recettes. La pagination, elle, ne bouge pas, mais il y aura quand même plus de choses dans le magazine. Cette nouvelle formule compte plus de 200 idées, soit presque cinquante de plus que dans l'ancienne mouture. Nous avons également rajouté un cahier autour de ce qui "ne se mange pas", autrement dit qui ne parle pas de cuisine. Enfin, nous avons ajouté les plats préférés de la rédaction.
Vous avez lancé l'année dernière le hashtag #JaimeMonMarchandDeJournaux sur vos réseaux sociaux. C'était important pour vous ?
En effet. Nous dépendons beaucoup du réseau. Nous avons besoin des marchands. Le message que nous voulons faire passer à nos lecteurs avec ce hashtag c'est "soutenez-les". Même si cela peut paraître bizarre dit comme ça, nous sommes un magazine engagé. Pour le réseau d'abord, mais aussi pour l'environnement avec nos thématiques bio et surtout le papier recyclé que nous utilisons. Nous essayons d'être un peu plus qu'un simple magazine de cuisine.