Clap de départ pour la rentrée littéraire d’hiver 2025. D’Adèle Bréau à Pierre Lemaitre, en passant par Vanessa Springora, petite sélection des ouvrages qui vont marquer les premiers mois de l’année.
Les influentes, Adèle Bréau
Une belle nouvelle qui raviront les fidèles lecteurs. En cette rentrée littéraire, un voyage temporel à travers le monde va débuter. La romancière Adèle Bréau, couronnée par le prix Maison de la presse pour L’heure des femmes, publie le 8 janvier Les Influentes chez JC Lattès.
L’ancienne rédactrice en cheffe du site internet d’ELLE, entremêle trois destins de femmes aux antipodes l’un de l’autre. Qui aurait pu prédire le destin d’Anne, mère au foyer passionnée de couture qui propose ses créations en ligne, le jour où une star planétaire apparaît portant une de ses combi-shorts ? Certainement pas Blanche, patronne du magazine féminin Attitude, revenue de tout et de tous, pressurisée par ses actionnaires chinois, et déterminée à dissimuler ses fêlures. Peut-être davantage Myrtille, jeune styliste bourrée de talent et convaincue que les réseaux sociaux sont le nouvel Eldorado du secteur. Avec ce nouveau roman, l’auteure de la trilogie initiée par La Cour des grandes, et du best-seller Frangines, explore une nouvelle fois les thématiques qui lui sont chères, l’amour, la sororité, le choc des générations et la difficile conciliation de toutes nos envies.
Un avenir radieux, Pierre Lemaitre
Deux années après la sortie de son dernier livre Le silence et la colère (Calmann-Lévy), Pierre Lemaitre revient sur le devant de la scène littéraire. Le romancier et scénariste ajoute le 21 janvier 2025 à son cycle littéraire Les années glorieuses, un troisième volet, intitulé Un avenir radieux (Calmann-Lévy).
Après Le Grand Monde, publié en 2022, et Le Silence et la Colère, paru en 2023, ce nouveau roman d'aventure suit la famille Pelletier à travers les époques. Les péripéties à travers les continents amènent à découvrir une échappée belle de Paris à Prague, d’un studio de radio à des ruelles hostiles, d’un cachot glacé à une académie de billard, d’une école de bonnes sœurs aux bureaux obscurs de la République. Chacun des Pelletier, à son heure, devra choisir entre son intérêt et son devoir, et pour certains entre la raison du cœur et la raison d’État. Un dilemme parfois déchirant, sauf pour le chat Joseph, qui lui a choisi depuis longtemps.
Patronyme, Vanessa Springora
Cinq ans après l’onde de choc du “Consentement”, Vanessa Springora s’apprête à reprendre le chemin de la littérature. Le 2 janvier prochain, L’auteure fait son retour avec un ouvrage autobiographique intitulé « Patronyme ».
Dans ce texte aux multiples inspirations, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, l’autrice s’ouvre sur la mort de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle tombe sur deux photographies de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. L’occasion pour elle de questionner le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.