Une nouvelle formule et de grands projets pour l'hebdo La Tribune

Demain, La Tribune lance une nouvelle formule de son hebdomadaire (papier) dans vos rayons avec un nouveau format type « berlinois » ainsi que deux cahiers distincts pour continuer à parler, entre autre, d’Economie dans différentes régions françaises.

L’objectif de ce projet pour le président du journal, Jean-Christophe Tortora, qui invitait la presse dans ses locaux parisiens ce matin, étant « qu’il y ait une montée en gamme de l’offre éditoriale » et « pouvoir couvrir l’actualité de toute la France ».

La parution (codif.15174, au prix de 3,50 €), proposera ainsi deux cahiers chaque semaine traitant d’Economie, d’Industrie, de Transports ainsi que de Fin-Tech et de Start-ups, en axant aussi ses contenus sur la transition écologique et les mobilités, un peu partout dans le pays. Le tout, complété par l’arrivée, une fois par mois du « Berlinois », plus dense, visant à ne traiter, cette fois, que d’un sujet local en particulier, tout comme à augmenter la visibilité de la marque dans vos magasins. Il sera d’ailleurs disponible dès le 8 mars sur le réseau avec un focus sur Montpellier.

L’occasion de « parler local et de métropoles à l’avenir, ce qui n’existe pas chez les autres quotidiens. On ne privilégie pas une région plutôt qu’une autre. Ce n’est pas une concurrence aux Echos, c’est un décloisonnement de l’information. Nous aurons des journalistes à Paris et en région, en prise avec leur territoire », détaille Philippe Mabille, le directeur de la rédaction.

Côté contenus, l’équipe (qui compte 80 salariés sans compter ses pigistes correspondants), promet une maquette rafraîchie, des enquêtes et des articles portant sur des initiatives régionales. Celle-ci traitera aussi des sujets qui d’ordinaire sont « peu abordés dans la presse nationale ». Un travail de coordination avec les différentes équipes rédactionnelles du journal en France, a également été mis en place pour assurer ce nouveau fonctionnement.

Enfin, la promotion du titre a été repensée, explique Delphine Chêne, la Directrice Générale de La Tribune. Un déploiement de l’offre multi-locale auprès des annonceurs, d’avantage d’événementiel, sans oublier la mise en place de « 10 opérations de lancement, dont une à Lille, à Marseille, puis Lyon demain et Toulouse ».

La Tribune, qui place ses espoirs dans l’investissement papier, sera aussi valorisée sur le réseau grâce à important dispositif de PLV, comprenant du grand affichage et du dos de kiosque à Paris et en région, avec 10% du budget de son enveloppe d’un million d’euros (soit 100 000 euros).

L’énergie déployée à cet effet devrait ainsi permettre, comme le souhaitent les membres de l’hebdomadaire, de faire un tirage à 55 000 exemplaires et d’en vendre 25 000 en rayon. Un gage de confiance envers le réseau marchand, se justifie la direction : « le magasin de presse reste un endroit de visibilité de l’excellence de la presse. Et les marchands ont un rôle social ». Même si La Tribune espère encore gagner de nombreux abonnés d’ici 3 à 5 ans, « le relai de croissance du titre doit aussi se faire chez les marchands » et donc par la vente au numéro.

C’est sans compter l’implantation déjà réussie de La Tribune en Afrique avec la parution de son magazine libre et indépendant, assuré par un réseau de pigistes coordonnés depuis Casablanca. Bonnes ventes à tous et à toutes !