Avec la nouvelle année, vient le rituel des vœux professionnels. Tradition respectée pour l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep) mardi soir. Evoquant l'entrée dans un "changement d'époque", sa présidente Laure de la Raudière a commenté les "nombreux défis de l’époque" à laquelle la presse est confrontée.
"Le développement de la presse en ligne, la consommation d’information par le biais des réseaux sociaux, la baisse des recettes publicitaires, la prolifération des fausses informations, le développement de l’intelligence artificielle générative, parallèlement à la hausse du prix du papier, des coûts de l’énergie, et du taux d’inflation, fragilisent chaque acteur de la filière : marchands de journaux, dépositaires, distributeurs de presse, et éditeurs", a observé la présidente de l’Arcep, évoquant "l'accompagnement" de la filière par "ses actions de régulation".
Assurant que l'Arcep avait "une attention particulière pour l’attractivité du métier de marchands de journaux", Laure de la Raudière a "invité tous les acteurs de cette filière à réfléchir à une amélioration et à une optimisation de l’organisation, permettant de garantir la pérennité de la distribution de la presse". Un message que la présidente aura, à n'en pas douter, l'occasion de répéter lors du congrès national de Culture Presse, en mars prochain.