L’homme d’affaires Daniel Kretinsky entre au capital de L’Opinion

L’homme d’affaires Daniel Kretinsky entre au capital de L’Opinion

L'Opinion

Il y a du nouveau dans l’air. Le fondateur du quotidien L'Opinion Nicolas Beytout a annoncé être entré en négociations exclusives avec l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky. Onze ans après la création du quotidien national d'information générale, son président a décidé d’ouvrir le capital du groupe Bey Médias (L’Opinion, L’Agefi) à la filiale CMI France (Elle, Franc-Tireur, Le Routard, Télé 7 jours, B Smart, Marianne, en cours de cession).  

Une bouffée d’oxygène financière

L’accord de négociations exclusives prévoit que CMI France prenne 49 % de la holding du patron de presse français et premier actionnaire de son groupe, selon le communiqué de Bey Médias. « Cela entre parfaitement dans notre mission qui est de soutenir un journalisme indépendant et rigoureux, au service du pluralisme et de la liberté », a assuré dans le même communiqué Denis Olivennes, président de CMI France. Pour le moment, le montant de cette proposition de rachat de parts n’a pas encore été communiqué.  

Depuis de nombreux mois, L'Opinion doit faire face à un déficit chronique. Il avait notamment des négociations pour une refinanciarisation, avec Daniel Kretinsky ainsi que son concurrent Rodolphe Saadé (CMA CGM) l'été dernier, selon le média la Lettre.

Un nouvel arrivant

Le 8 juillet prochain, Fabrice Gliszczynski rejoindra L’Opinion en tant que rédacteur en chef-adjoint, sous la responsabilité de Rémi Godeau, le rédacteur en chef. Entré en 2004 à La Tribune, il a successivement été journaliste spécialisé dans les secteurs de l’aéronautique et des transports, puis rédacteur en chef adjoint du service « Industrie-Services » en 2010, avant d'être promu rédacteur en chef en 2015 puis directeur délégué des rédactions, à partir de 2021.

En l’espace de onze ans, L’Opinion (codification 00118 ; Prix : 3 euros), diffusé à 42 000 exemplaires selon le site de l’éditeur, a décrypté l’actualité politique, économique, sociétale et internationale en affirmant son point de vue libéral singulier. Son éditeur Bey Médias avait racheté en 2019 à Artémis, la holding personnelle de François Pinault, le groupe L'Agefi, poids lourd de l'information financière en France.