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Le Cri sort son premier numéro

Le Cri

Le 30 octobre, les linéaires accueilleront un nouveau magazine papier : Le Cri. Ce nouveau média chrétien sera commercialisé au prix de 7,50 euros sous la codification 19701. Dans le premier numéro, tiré à 20 000 exemplaires, les lecteurs pourront découvrir les endroits inattendus où se cache la foi ainsi qu’un village de Cisjordanie qui fait face aux colons. Guillaume Meurice et Elizabeth Tabish figurent également parmi les invités du magazine.

Un média qui choisit le support papier

Les deux fondateurs du Cri, Théo Moy et Paul Piccarreta, ont résolument opté pour le format print. "Nous c’est la presse papier qui nous plaît", assure Théo Moy. Ce format, et notamment celui du magazine, permet un rapport différent à l’information selon le journaliste. "C'est quand même une manière de sélectionner l'information, de proposer une respiration aussi. C'est une toute autre histoire qu'on raconte aux lecteurs et aux lectrices", indique-t-il.

Selon l’équipe du Cri, le format magazine permet de répondre aux attentes de leur public, que sont la déconnexion et la lecture sur papier. "On sait que ce sont des valeurs qui sont fortes dans les publics auxquels on s'adresse et qui traversent la société en général", ajoute le journaliste.  

Un magazine bien rempli

Dans ce mensuel de 68 pages, la lecture débute avec "du beau reportage", comme le qualifie Théo Moy, ainsi que des articles portant sur l’actualité, vue à travers le prisme de la rédaction. Une enquête et un dossier, qui ne porte pas forcément sur la religion ou la spiritualité, trouvent également leur place dans le sommaire. 

Le magazine se poursuit avec le traitement de la spiritualité. Une chronique met en perspective un concept chrétien majeur et des questions de société. Dans ce premier numéro, c’est le pardon qui est abordé d’abord de façon théologique puis à travers le sujet des milieux féministes qui sont confrontés à la notion de pardon face aux violences sexistes et sexuelles. Enfin, une personnalité, pas forcément issue du milieu religieux, réalise un commentaire d'évangile. 

La naissance du Cri

Le titre de presse est le fruit d’un projet qui a vu le jour il y a un an et demi. Les deux créateurs ont tous deux travaillé dans le secteur de la presse chrétienne et ils étaient engagés dans des milieux où se trouvaient "des nouveaux chrétiens et chrétiennes", mus par les "questions écologiques, sociales" et féministes, raconte Théo Moy. Lui et son associé ont constaté que ces derniers "n’avaient pas vraiment de médias pour à la fois accompagner leurs interrogations et porter leur voix dans l'espace public", dépeint-il. C’est dans ce contexte que Le Cri est né.

Cette appellation provient d’une envie de donner un titre "assez simple" et qui soit "un mot assez grand public", détaille Théo Moy. C’est aussi une "référence à un passage d'une citation du pape François qui parle du cri de la terre et du cri des pauvres", ajoute-t-il. Selon lui, ce terme est aussi "un peu indissociable" des sujets écologiques et sociaux. 

Le public du Cri 

Le média s’adresse aux chrétiens "de gauche", également appelés chrétiens sociaux, et aux "chercheurs de sens", indique Théo Moy, et en plus large partie à la jeunesse. Toutefois, le média cherche également à s’adresser à "d'autres générations de chrétiens sociaux", poursuit-il. Plus tard, le public du magazine pourra retrouver du contenu en ligne. Un site internet et une chaîne Youtube devraient voir le jour en 2026.