A partir du 17 octobre, vos clients pourront découvrir dans le réseau presse la nouvelle formule des Echos Week-End. Le magazine qui existe depuis 10 ans a opté pour un “demi-lifting”, a expliqué Christophe Jakubyszyn, le directeur des rédactions des Echos, lors d'une conférence de presse tenue ce matin. La nouvelle version du supplément "répond à trois grands objectifs", a écrit Jean-Francis Pécresse, le directeur de la rédaction des Echos Week-End, dans l’édito du premier numéro réalisé sous cette nouvelle formule.
Un nouveau visuel et une nouvelle hiérarchisation
Sur le fond, Les Echos Week-End reste le même. "On n’a pas changé les codes", a déclaré Christophe Jakubyszyn. Ce qui évolue, c’est le visuel. L’ancienne typographie qualifiée de "verticale, machine à écrire", par le directeur des rédactions, laisse désormais place à une police qu’il juge "plus fluide". L’équipe a également souhaité "simplifier l’accès au magazine", a-t-il déclaré. Les chroniques et les conseils se trouvent maintenant dans les premières pages du magazine. S'ensuivent trois parties sur la story, le style et la culture.
Mieux “mettre en scène”
Afin de mieux “mettre en scène les enquêtes et reportages”, a indiqué Jean-Francis Pécresse, les rubriques story, style et culture s'ouvrent sur des doubles-pages dans lesquelles les photographies choisies ont “une place importante”, a-t-il continué. La culture devient pour sa part "une séquence à part entière”, avec des idées de lectures, d'œuvres à écouter et à voir. Un nouvel espace, “Esprit critique”, est aussi tenu par Josyane Savigneau.
Enrichissement du journal papier
A partir de mars 2026, l'édition papier du vendredi des Echos sera également repensée. Le quotidien sera “angloxanisé”, a révélé Christophe Jakubyszyn et mettra en avant “l’illustration”. Dans le même temps, trois cahiers thématiques seront développés. Deux d’entre eux devraient s’axer sur le patrimoine et le lifestyle.
A fin septembre, les ventes du numéro des Echos étaient estimées à "+ 6 points par rapport à la tendance du marché", a indiqué hier Bérénice Lajouanie, directrice générale du pôle Les Echos.