Ce mercredi, les imprimeries des quotidiens nationaux sont en grève. Les syndicats du secteur dénoncent un "abandon de l’Etat", depuis la dissolution de l'Assemblée nationale, en juin 2024. Malgré un accord passé avec les organisations patronales, les syndicats estiment ne pas être suffisamment soutenus par les pouvoirs publics.
Les quotidiens manquaient ce matin dans les points de vente. Les imprimeries étaient en effet en grève, à l’appel des organisations syndicales CGT, composées du SGLCE (Syndicat général du livre et de la communication écrite), du SIPC (Syndicat des imprimeries de presse et de communication) et des cadres.
Un accord signé par tous… ou presque
Malgré un accord passé l’an dernier entre des éditeurs du Syndicat de la presse quotidienne nationale, les syndicats des imprimeurs et les organisations patronales, les syndicats dénoncent un "abandon de l’Etat" auprès du secteur. L'accord prévoyait de réorganiser la charge de travail et de garantir la soutenabilité des imprimeries, ainsi que le financement de reclassements ou de départs à la retraite anticipés pour cause de sureffectifs. Mais il ne pouvait être assuré sans engagement clair des pouvoirs publics.
Les effets de la mission Soriano attendus
De son côté, l’Etat a confié une mission à Sébastien Soriano autour du futur de la distribution de la presse et des sites d'impression. Laquelle n'a pas encore rendu ses conclusions et abouti à un accord de filière.