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Luc Chautard, président de la délégation de Corse 

Luc Chotard

Chaque mois, La Quotidienne d’Union Presse donne la parole à un marchand de presse, afin de partager sa vision sur la filière. En cette fin de février, Luc Chautard, président de la délégation de Corse de Culture Presse, partage son amour du métier. 

Quels sont vos coups de cœur du moment ?

Je suis un passionné de la mer, donc je dirais naturellement des magazines qui peuvent traiter du sujet, du style GEO ou National Geographic. Je suis curieux et je regarde un peu tout. J’ai du mal à ramener un magazine chez moi, mais quand je prépare ma présentation le matin, dès fois je me dis "Tiens, ça c’est intéressant", et je m’attarde dessus. 

Quel est votre moment préféré de vos journées ?

C’est d’arriver tôt au travail et de faire l’ouverture du magasin. C’est un moment de répit avant que le gros des clients arrive et que le centre commercial dans lequel mon commerce est implanté commence à bouger. Jusqu’à 7h30, j’ai vraiment le temps de profiter de mon outil de travail, dans une ambiance calme, j’ai le temps de discuter avec les clients, de m’intéresser aux Unes des quotidiens.

Comment imaginez-vous votre métier dans les prochains mois ? 

J’espère une chose, c’est d’avoir toujours de l’intérêt pour mon commerce. Cela fait 20 ans que j’exerce ce métier. Je n’ai pas vu les vingt dernières années passer, si ce n’est au travers des enfants qui grandissent. J’ai la chance d’être amoureux de mon métier. Dans le travail que j’effectue au magasin, il y a la face visible et la face cachée. Quand on a des activités très diverses comme moi, il y a beaucoup de travail en coulisses. Il y a la gestion à piloter, la comptabilité… Le travail de la presse représente un cinquième de ma journée. Je passe deux heures à le faire, mais finalement ce n’est rien par rapport à l’amplitude horaire que je fais, et encore, je suis en centre commercial ; la galerie ferme à 19h30, je dois être parti sinon je passe la nuit au magasin (rire).

Qu’aimeriez-vous trouver dans La Quotidienne ? 

On peut toujours s’améliorer, repérer quelque chose qui va intéresser les marchands et les éditeurs. Peut-être trouver un élément humoristique ou qui va faire en sorte de donner envie de rester sur la newsletter. Il y a des dessins humoristiques dans certains magazines par exemple. C’est un petit côté clin d’œil. Il peut permettre de se dire "Je n’ai pas le temps de le lire, mais il y a un truc qui m’a fait rire la dernière fois donc je vais jeter un œil". 

Quel message avez-vous à adresser aux marchands de presse ?

On a l’avantage d’être des commerces proches des clients, nous avons un lien social important à jouer. C’est tout bête mais c’est pour ça que j’aime mon métier en caisse. Nous sommes des commerces où il faut gérer la clientèle. Il faut toujours rester positif. 

Qu’est-ce que vous aimeriez changer ou améliorer dans votre quotidien ?

J’aimerais prendre un peu plus soin de moi. C’est important mais c’est aussi difficile à faire.  

Quels sont vos prochaines batailles en tant qu’élu de Culture Presse ?

Moi, j’ai la chance d’être élue régional pour la Corse. J’essaie de porter la voix de nos marchands de presse et des Corses, par rapport au niveau national, dans une région où c’est plus difficile au niveau de la distribution de la presse. La voix que je peux porter, c’est celle du terrain. C’est un département intégré à la France, il ne faut pas que les gens nous voient comme des extraterrestres. Dans l’équipe de Culture Presse, j’ai la chance d’être bien intégré au bureau, je me sens chez moi à Paris, grâce aux amis de Culture Presse.