Pif le Mag arrive dans les linéaires

Relance événement pour un titre mythique. Pif, rebaptisé Pif le Mag, fait son retour aujourd’hui chez les marchands de journaux, sous forme d’un trimestriel codifié 11539 et vendu 5,90 euros. Tiré à 120 000 exemplaires, le magazine de 84 pages est mis en place dans quelque 15 000 points de vente. Le réglage est assuré par l’agence BOConseil.

Destiné aux « jeunes de 6 à 120 ans », Pif le Mag ambitionne d’être « le premier magazine jeunesse 100 % écolo, durable et connecté ». Et parce que Pif ne serait rien sans ses gadgets, ces derniers seront évidemment présents… mais désormais garantis sans plastique et sans avoir traversé la moitié du globe pour arriver dans les magasins français. Au programme pour ce premier numéro : un sapin à planter, un mini-jeu de l’oie, et une application gratuite. Les marchands seront d’ailleurs approvisionnés en deux livraisons (une ce matin, et une le 24 décembre) pour assurer la fraîcheur du sapin.

Côté contenus, Pif le Mag proposera des bandes mêlant personnages historiques et héros mythiques du magazine. Les lecteurs pourront aussi retrouver des reportages et interviews, dont une rencontre avec l’animateur de télévision Nikos Aliagas. A la manette pour cette relance, l’ancien député et ministre Frédéric Lefebvre, qui a démissionné de ses fonctions publiques fin 2019 et s’est associé à Bernard Chaussegros, ancien président d'Euromedia France et ex-candidat LR à la mairie d'Avignon en 2014.

"Avec quelques contributeurs, nous avons racheté et relancé les éditions Vaillant en accord avec L'Humanité. Elles portent toute la partie édition-impression-distribution de Pif le Mag", a expliqué Frédéric Lefebvre, précisant avoir obtenu la licence "de Pif et de ses personnages" auprès du quotidien communiste, détenteur des droits. "Pif n'a jamais été politique au sens du clivage gauche/droite. Et c'est ce qui fait sa force. Il est réducteur de considérer qu'il a porté une idéologie militante. Ce qu'il a incarné (et qu'il symbolise encore), ce sont les valeurs d'humanisme, de solidarité", défend Frédéric Lefebvre, devenu directeur de publication.