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Society et Forbidden Stories résolvent les mystères

Society

Society (So Press) repart sur le terrain avec un nouvel équipier. Le magazine bimensuel a annoncé une collaboration avec Forbidden Stories, organisation internationale de journalistes d’investigation, pour la publication d’un hors-série au prix de 6,90 euros.

Le projet prend forme

La revue de 100 pages, qui paraîtra le 11 décembre, donne vie "à ces enquêtes que certains auraient préféré ne jamais voir publiées", selon un communiqué. Des crimes environnementaux au Guatemala à la désinformation russe en Centrafrique, en passant par le ciblage de journalistes à Gaza par l'armée israélienne et des centres de tortures russes secrets en Ukraine et en Russie, le numéro fait vivre de longs récits d’enquêtes, menés au péril de la vie des journalistes qui les ont initiés.

Une conviction commune 

Chaque enquête présentée poursuit le travail de reporters assassinés, emprisonnés ou menacés qui ont payé le prix fort pour révéler des faits d’intérêt général. "Si un journaliste tombe, cinquante autres prennent la relève. C’est notre mission : poursuivre son enquête, la terminer et la publier dans le monde entier", explique Laurent Richard, fondateur de Forbidden Stories.

Derrière ce projet, la parution propose des portraits de reporters assassinés ou emprisonnés, des décryptages sur les mécanismes de censure, de désinformation et d’impunité, mais également une plongée dans les coulisses du SafeBox Network de Forbidden Stories pour protéger le travail des journalistes en danger.

Une aide sollicitée

Dans le cadre de ce projet commun, les deux acteurs ont lancé une campagne de financement participatif. En l’espace de plusieurs semaines, plus de 300 personnes se sont manifestées. Six jours avant la fin, la collecte a atteint 24 661 euros sur un objectif de 30 000 euros. Les fonds collectés permettront de "prendre part à la liberté d’informer" et de faire "vivre un projet de presse libre et indépendante".