Tempura débute son renouveau. Cinq ans après son lancement, le magazine sur le Japon se réinvente et fait peau neuve avec une toute nouvelle formule.
Rien ne change, ou presque
A partir du vendredi 20 juin, Tempura franchit un cap à l’aide d’un changement de périodicité afin de "faire moins pour faire mieux", passant ainsi de trimestriel à semestriel. Il sera présent dans les linéaires tous les six mois pour "aller plus en profondeur dans les sujets", tout en accordant aux lecteurs le temps de lecture nécessaire.
Désormais vendu au prix de 20 euros contre 16 euros auparavant, la revue à la codification 11997 gagne en volume. A travers une nouvelle maquette entièrement repensée et une nouvelle pagination de 196 pages, elle conserve sa volonté d’explorer le Japon de long en large et de "rapporter des histoires jamais lues".
De nouvelles chroniques
Pour son retour, Tempura célèbre les campagnes japonaises. Il fait découvrir l'envers du décor, entre dépopulation et luttes pour préserver les communautés. Au fil de pages plus grandes pour mieux apprécier les photos, les villes de Mashiko, cœur battant de la céramique japonaise, et Ichijima ouvrent leurs portes.
Le numéro se rend dans la cuisine d’Antonin Girard. Le chef livre son parcours, entre produits locaux et inspirations japonaises. Jake Adelstein, l'auteur de Tokyo Vice, signe son retour et plonge la secte Aum.
Un soutien infaillible
Pour parvenir à ses fins, la rédaction a lancé une campagne de crowdfunding (financement participatif) sur la plateforme Ulule. À l’heure où nous écrivons, l’objectif a été atteint : la campagne a récolté 1933 préventes pour un objectif initial de 500. Elle enregistre près de 900 contributions.