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Trois questions à Ian Manook, lauréat du Prix des Lecteurs Culture Presse / Le Livre de Poche

Ian Manook

Ian Manook s'est vu décerner la semaine dernière le prix des Lecteurs Culture Presse / Le Livre de Poche pour son roman L’Oiseau bleu d’Erzeroum, premier tome d'une duologie qui décortique les expériences des enfants de la diaspora arménienne. Nous sommes donc partis à sa rencontre, histoire d’en savoir un peu plus…

Que représente pour vous l’obtention du Prix des Lecteurs Culture Presse / Le Livre de Poche ?

Depuis le début de ma carrière, j’ai beaucoup reçu de prix littéraires (24). Mais ce Prix des Lecteurs me touche particulièrement car il provient d’un réseau qui est le réseau de base de la culture. On peut y trouver des journaux, magazines et des livres à lire. Cela me touche beaucoup car j’ai fréquenté professionnellement ce milieu. C’est grâce à ces professionnels que j’ai pu construire ma carrière.

Qu’est ce qui a inspiré cette histoire ?

A 95 %, L’Oiseau bleu d’Erzeroum est la vraie histoire de mes grands-parents. Ma grand-mère a été vendue comme esclave à l’âge de dix ans. Elle est restée esclave en Syrie entre 1915 et 1921. Mon grand-père a traversé les camps du pays durant la période 1915-1923. Il s’agit d’un récit de leurs vies. Après avoir écrit des polars, j'ai ressenti le besoin de me tourner vers quelque chose d’autre. Je voulais quelque chose avec un certain souffle et une saga. Cela s’est imposé comme une évidence.

Ou en-êtes-vous dans vos projets ?

L’année va être chargée. J’ai quatre ouvrages qui s’apprêtent à sortir, à commencer par un livre écrit à quatre mains. C’est un roman d’aventure au milieu du 19e siècle entre l’Irlande et ceux qui vont dans le nouveau monde. Au mois de mai, il y aura une biographie romancée sur la plus grande chasse à l’homme au Canada. En juin, il y a un polar. La fin d’année me permettra de sortir un roman inspiré d’une légende mongole.