L'annonce a été faite sur les réseaux sociaux. Chimères n'est plus. Au terme d’une année d’existence, la revue trimestrielle entièrement consacrée aux mondes imaginaires d'hier et d'aujourd'hui, dépose les armes. Elle interrompt sa parution après les publications de trois numéros qui n’ont "pas trouvé un modèle économique" viable sur le long terme.
L’optimisme reste de mise pour l’équipe composée de Victor Battaggion, directeur éditorial et d’Anne Besson, directrice éditoriale adjointe. Les adieux pourraient être de courte durée. Le trio garde espoir et donne "rendez-vous plus tôt que prévu". "Une chimère c’est assez mystérieux et parfois ça réapparaît. Notre aventure n’a pas forcément dit son dernier mot", a déclaré Stéphane Watelet, directeur de publication sur les réseaux sociaux du magazine.
Dans sa dernière édition, disponible au prix de 14,90 euros sous la codification 16798, Chimères enfilait sa cape de super-héros. Le numéro estival prenait de la hauteur avec Superman. A l’occasion de la sortie du film éponyme, les entretiens du réalisateur James Gunn et de l’interprète David Corenswet suivent un dossier consacré à la "vérité, justice et un meilleur lendemain".
Au fil de son année, Chimères a réuni des auteurs, autrices de renom comme Guillaume Chamanadjian et Claire Duvivier pour une nouvelle inédite, Lauren Roberts. A noter que les trois numéros collectors restent disponibles.