Le Groupe Bayard annonce via un communiqué ses résultats pour l’exercice 2018/2019 (clos au 30 juin 2019). Bonne nouvelle pour le groupe éditeur car ce dernier voit son chiffre d’affaires en légère progression, à 344,3 millions d'euros et un résultat net en hausse à 3,9 millions d'euros (contre 300 000 euros l’année précédente), tout en ayant poursuivi ses investissements et développé son nouveau projet autour du titre La Croix. Quant à sa marge opérationnelle, elle représente 5 % du chiffre d’affaires.
Le Groupe s’est de plus illustré dans le paysage médiatique, en renforçant les activités et les portefeuilles abonnés de la presse jeunesse des marques Bayard et Milan. Côté marché du livre, les ventes de labels BD (comme Mortelle Adèle ayant atteint le million d’exemplaires) ont permis à Bayard Editions de se hisser à la seconde place des éditeurs de BD jeunesse en France (classement GFK).
En parallèle de ce succès, le groupe implanté dans dix pays, a poursuivi son développement international avec un démarrage encourageant des ventes de sa maison d’édition jeunesse en Chine (Bayard Bridge créée en partenariat avec un fonds d’investissement sino-américain) ; les activités internationales du groupe représentant un cinquième du chiffre d’affaires consolidé.
Enfin, sur le marché de la distribution de la presse, le groupe a maintenu ses positions (ventes kiosques) et a réduit son taux d’invendus. Une dynamique qui lui permet d’espérer de bonnes perspectives, notamment au travers du lancement de La Croix L’Hebdo, magazine de fin de semaine du quotidien, le 4 octobre dernier en linéaires. Autre titre en vogue et refondé récemment, le Pèlerin, sans oublier le mensuel Notre Temps qui présentera sa nouvelle formule en novembre prochain à l’occasion de son numéro 600.
Dans le même temps, le groupe intensifie sa politique de diversification à travers la création d’événements (Think-tank, Club Landoy, etc…) dédiés à l’étude des transformations profondes des équilibres démographiques économiques et sociaux.